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Lien entre stress et ménopause

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hormones sénior
Publié le 29 Novembre 2023

Nous vivons tous des périodes de stress plus au moins intense au cours de notre existence. En vieillissant, la façon dont nous réagissons au stress et les conséquences que celui-ci a sur notre organisme évolue. Les femmes qui traversent la ménopause et celles qui en sont au stade de la périménopause vont parfois avoir le sentiment que le stress déclenche les symptômes de la ménopause et que, dans certains cas, il les accentue. Certaines femmes ont la sensation d’être dans une boucle sans fin où la ménopause est provoquée par le stress et où le stress intensifie davantage les symptômes de la ménopause.

Or, existe-t-il un lien entre stress et ménopause ? La ménopause est-elle potentiellement provoquée par le stress ? Quelle est la relation entre le stress de la ménopause et l’anxiété ? Existe-t-il des techniques efficaces pour atténuer le stress de la ménopause ?

La ménopause se caractérise par une fluctuation des taux d’hormones dans le corps, telles que le cortisol. Les variations hormonales vont parfois affecter fortement la santé psychique et la santé physique des femmes. On considère que le stress n’est pas seulement un symptôme de la ménopause, mais qu’il pourrait bien participer à la survenue de la ménopause précoce.

Dans cet article, nous étudions précisément le lien entre stress et ménopause. Nous répondrons aux questions ci-dessus concernant la relation entre l’un et l’autre, puis nous disséquerons les conséquences du stress chez la femme ménopausée. Enfin, nous exposerons différentes façons pour les femmes ménopausées de diminuer leur niveau de stress. Si vous êtes une femme et que vous entrez dans la périménopause ou la ménopause, cette lecture vous apportera de précieuses informations sur la façon dont le stress influence votre bien-être.

Qu’est-ce que la ménopause ?

La transition vers la ménopause est une étape absolument normale et naturelle qui se situe au milieu de la vie d’une femme. La ménopause n’est ni une maladie ni une pathologie. Elle peut cependant avoir de nombreux effets indésirables aussi bien sur la santé mentale que sur la santé physique.

La ménopause se définit par une période correspondant à 12 mois après les dernières règles d’une femme. Elle signe l’arrêt définitif des menstruations. Même si la plupart des femmes entrent dans la ménopause au milieu de leur vie, à un âge variant entre 45 à 50 ans, les femmes des pays industrialisés entament la ménopause entre l’âge de 50 et 52 ans en moyenne, d’après une étude.1 La périménopause, soit la période qui précède la ménopause, commence généralement à l’âge de 47 ans.

L’âge auquel une femme va commencer la ménopause peut varier en fonction d’un certain nombre de facteurs. Des facteurs qui influent sur le métabolisme des œstrogènes, tels que l’indice de masse corporelle (IMC), l’alimentation, la consommation d’alcool et l’exposition à la fumée du tabac sont réputés avoir un impact sur l’âge auquel une femme va entrer dans la ménopause. La ménopause peut être d’une durée qui varie de sept à quatorze ans.

À la périménopause, les cycles menstruels deviennent imprévisibles, ils sont plus ou moins courts, durent plus ou moins longtemps, avec des règles plus ou moins légères ou au contraire abondantes. À la ménopause, le taux d’œstrogènes de la femme va fluctuer puis chuter fortement. Cette modification du taux d’hormones dans le corps peut alors provoquer un certain nombre d’effets indésirables.

Les symptômes courants de la ménopause 

La ménopause provoque de nombreux effets sur l’organisme. Si le principal changement induit par la ménopause est l’arrêt des menstruations, les femmes ménopausées traversent de nombreux autres changements physiques et symptômes divers.

 

Bouffées de chaleur

Les bouffées de chaleur, également appelées bouffées vasomotrices font partie des symptômes les plus courants de la ménopause. Environ 75 % des femmes ménopausées connaissent des bouffées de chaleur. On pense que les bouffées de chaleur sont liées à la baisse du taux d’œstrogènes. Lors d’une bouffée de chaleur, la température cutanée augmente, la transpiration s’active et le rythme cardiaque s’accélère. Les vertiges sont les effets secondaires habituels des bouffées de chaleur. Lorsque les bouffées de chaleur surviennent la nuit, on parle alors de sueurs nocturnes. Les bouffées de chaleur durent généralement pendant deux ans, voire moins, mais chez certaines femmes elles peuvent durer plus longtemps.

 

Baisse de la densité osseuse

La ménopause provoque également une baisse de la densité osseuse, ce qui entraîne une fragilité des os chez certaines femmes et représente un risque accru de fracture.

 

Prise de poids

À la ménopause, le corps va stocker les graisses plus facilement, c’est pourquoi certaines femmes ménopausées vont prendre du poids.

 

Troubles du sommeil

Les sueurs nocturnes et les changements hormonaux peuvent rendre l’endormissement difficile. Chez les femmes ménopausées, les sueurs nocturnes peuvent provoquer des réveils pendant la nuit, lorsque la chute brutale du niveau d’œstrogènes vient perturber le rythme du sommeil.

 

Atrophie vaginale

La ménopause peut également provoquer l’amincissement et la sécheresse des parois du vagin et de l’urètre, ce qui peut générer des vaginites, des infections urinaires et des cystites. Cela peut aussi rendre les relations sexuelles douloureuses.

 

Troubles urinaires

À la ménopause, les muscles pelviens se détendent, ce qui peut provoquer l’incontinence et augmenter le risque de descente d’organes tels que la vessie, l’urètre, l’utérus ou le rectum, vers la région vaginale.

 

Troubles cardiaques

Les changements hormonaux peuvent provoquer des troubles cardiaques qui se traduisent par des vertiges, des engourdissements, des picotements, des fourmillements, une sensibilité exacerbée et des palpitations cardiaques.

 

Troubles de la santé mentale

Les variations de taux d’œstrogènes associées à la production erratique de sérotonine et la baisse des taux de progestérone peuvent provoquer chez la femme ménopausée sautes d’humeur et troubles de la santé mentale. De nombreuses femmes ménopausées déclarent se sentir plus déprimées, angoissées et stressées que d’ordinaire, d’après une étude universitaire.2

La ménopause augmente-t-elle le niveau de stress ?

La transition vers la ménopause peut être stressante chez de nombreuses femmes. Des études ont montré que le manque de sommeil et les troubles du sommeil que la ménopause engendre sont de nature à accroître sensiblement le niveau de stress.3 D’autres recherches scientifiques et universitaires ont montré que les symptômes de la ménopause déclenchent de lourdes conséquences, néfastes pour la santé psychique et la situation économique des femmes ménopausées, ce qui, là aussi, peut engendrer un surplus de stress.4

Cependant, il existe des arguments contraires. Une étude universitaire portant sur le fait que les changements neuroendocriniens de la ménopause exacerbent potentiellement les effets négatifs du stress est une chose qui n’a pas, du point de vue des auteurs de cette étude, été clairement démontré.5 Il semble pourtant assez évident que les bouleversements physiques et psychiques occasionnés par la ménopause au mitan de la vie sont très vraisemblablement à l’origine d’une hausse du stress.

Le stress peut-il aggraver les symptômes de la ménopause ?

Le cortisol est connu pour être « l’hormone du stress ». Lorsque nous sommes stressés, le taux de cortisol du corps augmente, ainsi que le taux d’adrénaline. Cela génère une hausse du rythme cardiaque et une augmentation de la tension artérielle, le cerveau va consommer plus de glucose et la réponse immunitaire peut s’en trouver altérée. Les œstrogènes permettent de maintenir un taux idéal de cortisol dans le corps. Or à la ménopause, le taux d’œstrogènes chute et le taux de cortisol augmente. Des études universitaires ont montré que le taux de cortisol est plus élevé chez les femmes se trouvant aux derniers stades de la transition vers la ménopause.6

Le stress exacerbe vraisemblablement les symptômes de la ménopause. Les sautes d’humeur vont être plus fréquentes chez une femme qui subit un grand stress. Le stress peut également générer un sentiment d’angoisse chez la femme, ce qui est de nature à provoquer des bouffées de chaleur. Le stress provoque la chute du taux de magnésium, qui va engendrer une hausse de l’appétit et une prise de poids. À la ménopause, le stress peut également provoquer chez certaines femmes d’importants troubles digestifs : indigestion, constipation et ballonnements sont des désagréments fréquents.

Le stress peut-il provoquer la ménopause précoce ?

Le débat est vif dans le monde universitaire et parmi les professionnels de santé quant à savoir si oui ou non le stress peut être à l’origine de la ménopause précoce. Une étude universitaire affirme que le lien entre stress et survenue précoce de la ménopause naturelle n’est pas formellement établi. Une autre étude portant sur des Coréennes âgées de 40 à 70 ans montre que des femmes soumises à un fort niveau de stress au quotidien connaissent une ménopause naturelle à un âge plus jeune. 7 Une étude menée par des chercheurs français va également dans le sens d’un lien entre stress élevé et ménopause précoce.8

De nombreuses femmes dont le taux de cortisol augmente montrent des symptômes similaires, mais qui ne sont pas ceux de la ménopause. La communauté scientifique s’accorde sur le fait qu’un haut niveau de stress ne provoque pas la survenue de la ménopause précoce. Il est cependant nécessaire de mener plus de recherches sur le sujet pour pouvoir répondre de manière ferme et définitive à cette question.

Comment gérer stress et ménopause ?

Il existe différentes approches pour gérer le stress engendré par la ménopause. Certaines femmes vont opter pour une hormonothérapie substitutive (HTS) afin de pouvoir gérer les symptômes et le stress de la ménopause. Les traitements hormonaux impliquent de prendre des médicaments qui associent œstrogène et progestérone à la périménopause et à la ménopause. Certes, les HTS vont atténuer significativement les symptômes et donc le stress de la ménopause, mais ils ont également de gros inconvénients. Des études ont montré que les HTS peuvent augmenter le risque d’AVC et de formation de caillots de sang, de même qu’ils augmentent la probabilité de développer un cancer du sein et des ovaires.9,10,11 On comprend donc aisément que nombreuses sont les femmes qui recherchent d’autres moyens de diminuer leur niveau de stress à la ménopause.

Parmi les moyens naturels de soulager le stress de la ménopause, on trouve les techniques de pleine conscience telles que la méditation ou des exercices de respiration profonde. Il est également recommandé de pratiquer une activité physique régulière, car cela permet d’augmenter le taux d’endorphines naturelles dans le corps. Les spécialistes de la santé conseillent aux femmes ménopausées d’éviter l’alcool, les graisses et les sucres et d’adopter une alimentation privilégiant les aliments riches en antioxydants, en probiotiques, en magnésium, en vitamine A, vitamine K, vitamine C, en calcium et en oméga 3.

Conclusion

La transition du milieu de vie vers la ménopause peut être stressant pour de nombreuses femmes. La ménopause elle-même peut être une source de stress, or le stress est de nature à exacerber potentiellement les symptômes de la ménopause. C’est pourquoi il est essentiel que les femmes ménopausées fassent le nécessaire pour atténuer leur niveau de stress. Les techniques de pleine conscience, une activité physique régulière, le soutien de la famille et des amis, ainsi qu’une alimentation saine constituent autant de facteurs qui permettent de réduire le stress lié à la ménopause.

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Sources
1 PubMed: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3285482/ DOI: 10.1016/j.ogc.2011.05.002
2 PubMed: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3820128/ DOI: 10.1089/jwh.2012.3719
3 https://academic.oup.com/humrep/article/34/3/539/5316205?login=true
4 PubMed: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3820128/ DOI: 10.1089/jwh.2012.3719
5 PubMed: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4844901/ DOI: 10.1097/GME.0000000000000579
6 PubMed: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2749064/ DOI: 10.1097/gme.0b013e318198d6b2
7 PubMed: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4666866/ DOI: 10.4082/kjfm.2015.36.6.305
8 https://academic.oup.com/aje/article/166/4/429/96127?login=true
9 PubMed: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/12117397/ DOI: 10.1001/jama.288.3.321
10 PubMed: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/12927427/ DOI: 0.1016/s0140-6736(03)14065-2
11 PubMed:  https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/17512855/ DOI: 10.1016/S0140-6736(07)60534-0